Le street-art des brocantes

Tout commence par une brocante. Un étal poussiéreux, un canevas abandonné, une scène pastorale qui a traversé les décennies sans qu’on y prête attention. C’est là, entre deux cadres usés et quelques bibelots démodés, que l’étincelle surgit. Ce canevas, cette relique du passé, est bien plus qu’un simple objet démodé. Il devient la toile de fond parfaite pour un détournement, une rencontre inattendue entre le kitsch et l’irrévérence.

De la poésie absurde sur des canevas vieillots, classes et parfois kitschs.

Le stree-art de brocante, c’est presque un euphémisme. J'ai appris à manier la technique du pochoir et j'ai découvert comment détourner les canevas que je collectionnais déjà par centaines. J'ai décidé de fusionner ces deux univers qui, à première vue, n'ont rien en commun. Le kitsch des vieux canevas, des nano-histoires menant à de plus longues histoires et la peinture blanche qui fait ressortir les mots sur ces toiles d'un autre temps... C'est ça, le street-art de brocante.

Le contraste comme fil conducteur

Ce n'est pas seulement pour le plaisir du contraste que j'associe ces deux mondes : c'est ma vie. Le street-art, c'est la rue, l'immédiateté, l'anonymat. La brocante, c'est le passé, le temps qui passe, les souvenirs (et quand même la rue). C'est cette rencontre improbable entre le rap et la rouille, entre ce qui a été et ce qui est, qui me fascine.

Max Kachely c’est aussi une équipe.

Pour arriver au sommet avec Kachely Corporation, il faut savoir s’entourer des meilleurs. Des meilleurs brocanteurs, prêts à se lever aux aurores pour parfois repartir brocouille. Des meilleurs humoristes pour trouver le mot qui fait la différence sur un canevas. Des meilleurs stagiaires, pour faire les meilleurs diabolos grenadine. Bref, simplement des meilleurs. Et de gens avec des cheveux.

La Foire aux questions pas intéressantes

  • Ils ont été chinés au quatre coins de la France. De Montreuil à Liverdun, en passant par Embrun, Pont-à-Mousson ou même encore Brioux-sur-Boutonne. C’est mon passé (et présent) de brocanteur qui me permet de dénicher ces petites pépites.

  • C’est une technique ancestrale qui se passe depuis des millénaires entre père et fils de la famille Kachely. Je ne saurais vous la révéler. (Je réalise déjà mon pochoir que je positionne au bonne endroit. Je sors ensuite ma bombe de peinture et c’est parti. Mais attention, il faut suivre ensuite un protocole un peu particulier car la peinture n’accroche pas tout de suite à la laine du canevas. C’est cette technique que mon père m’a appris et que je transmettrai à mon fils.)

  • Le blanc est à la fois neutre et percutant. Il fait ressortir les mots et contraste avec les couleurs souvent fades ou délavées des vieux canevas. Cela crée un effet graphique saisissant, presque sculptural.

  • Parfois ! Si vous avez une idée en tête, n’hésitez pas à me contacter pour en discuter. Gardez en tête que mon style repose sur l’inspiration du moment et le détournement de l’existant.